il s'agit pour débuter du compte-rendu journalier d'observations naturalistes agrémentées de photos, réalisées lors d'un séjour en Espagne fin mai début juin 2005. il se développe depuis avec mes photos issues de Balades en Nature ou de Voyages.
A 10 - 20 m du grand large, la forêt côtière de type mangrove est déjà constituée (photo).
Elle abrite entre autre le Crabier en plumage d'hivernant ... celui qui s'est envolé vers le large pour contourner notre approche sur ponton (photo).
Ah, bah voilà encore autre chose que le Crabier non nuptial ... chinois, malais, de Gray ??? => Ils sont présumés indistinguables dans ce type de plumage ...
A partir de là on peut extrapoler un peu avec quelques critères proposés ci après, mais sans garanties :
- le Crabier de Gray (Indian pond Heron) est très rare et hyper localisé en hivernage ; de plus les données du bouquin (craig Robson) ne sont pas très actualisées semble-t-il, notamment en terme de couverture géographique et d’occurrences ...
- le Crabier chinois (chinese pond heron) a semble-t-il l'extrémité des rémiges sombre => ce n'est pas le cas sur l'image ; de plus, un petit truc supplémentaire appris de nos guides locaux, il affectionne également les plans d'eau forestiers de l'intérieur (est-ce ici discriminant ???)
- le Crabier malais (javan pond heron) semble coller à la photo ...
Bon, si vous voulez en rester à Crabier sp. je ne vous en voudrai pas ...
Première difficulté : s'habituer au forts contrastes "trouées lumineuses dans le feuillage sempervirents" et "fortes zones d'ombres" !
Seconde difficulté : arriver à repérer un petit oiseau très mobile dans ce fouillis végétal à plusieurs strates. Et ici, la mangrove c'est une strate globalement basse ... plus tard dans le voyage ce sera bien pire !!
Troisième difficulté : arriver à cadrer le zozio repéré.
quatrième difficulté : conserver sa concentration et sa zénitude devant le nombre d'images-déchet produites, l'absence de mise au point sur le morceau de piaf visible, etc. !
Au final, le piaf fini par venir se percher droit au dessus de votre tête, un très court temps, ce qui n'est pas du tout la posture la plus esthétique ... loin s'en faut !! ni la plus descriptive !!
Heureusement le hasard fait bien les choses, ... parfois !!
Gerygone serait l'onomatopée retranscrivant son chant :
http://www.xeno-canto.org/sounds/uploaded/PWDLINYMKL/XC151333-Golden-bellied%20GerygoneKG12013.mp3
Le vrai début chronologique de ce voyage, avec un site côtier situé entre Bangkok et Phetchaburi, notre première destination, où nous passerons 3 nuits.
De l'ambiance pour débuter, avec la mangrove pour habitat, en 2 images, et le premier habitant ailé saisi en image : la Rhipidure pie.
Celle-ci mérite bien son nom anglais de "Fantail" que je traduis par "queue en évantail".
A Phetchaburi, Thaïlande, dans le couloir de l'hôtel, 25/02/2014, ce Longicorne plutôt commun (voir ici !).
A Doï Lang, Thaïlande, à deux pas de la frontière avec la Birmanie, paradait ce mâle devant 4 autres Faisans (2 mâles et 2 femelles) alors non visibles ; ils sont sortis de la lisière pour traverser la piste après le départ du paradant ...
L'image est de piètre qualité car prise au travers du (mauvais) pare-brise ...