Le blog de Patrick Derennes

3 jours après, il fait très beau, j'y retourne donc entre midi et deux.

Le mâle.

La femelle.

Voici la 1ère image du mâle du couple nicheur de Faucon pèlerin d'Ivry sur Seine, telle que prise le 23 Janvier 2010 à 13h12.

Je m'aperçois que l'article d'époque a disparu ... certainement publié dans une 1ère forme de ce blog ... Donc ...

Genèse.

En ce 23/01/2010, je viens de recevoir mon nouveau boitier, un canon 7D et couplé au 100-400 mm, je décide d'aller en bords de seine, rive droite, afin de tester le tout.

La sortie débute à 12h47 avec des colverts,, mouettes rieuses, cygnes tuberculés, cormorans, quand soudain une ombre déboule, rapide ... pile au dessus de ma tête : j'en prends une série de 10 clichés.

Je contrôle et ça ressemble à un Faucon ... je n'envisage pas encore lequel ... car sur l'écran du boitier tout est sombre ...

A 14h14, fin des clichés et de la sortie, je rentre pour voir ce que j'ai photographié.

Pour moi, cela ne fait aucun doute, il s'agit d'un faucon pélerin ...

Ce n'est pas mon 1er pélerin de photographié car j'en ai pixélisé un en Argentine en 2006. Mais c'est le 1er que je vois en France et, surtout, surtout ... que fait-il là ?

Je décide d'y retourner dès le lendemain.

Le 24 janvier 2010, je reprends les berges de Seine rive droite à 12h29 dans l'espoir de reproduire cette rencontre et peut-être d'en trouver l'origine ... Car au final ... un pélerin ça niche en hauteur ... et quel est le point le plus haut du coin ?

A 14h03, j'arrive en vue "du plus haut point du coin" et, aux jumelles je ne vois pas grand chose de précis, en tout cas pas de certitude, mais pas d'incertitude non plus : il y a bien quelque chose, une silhouette ... , en effet, sur mon écran du boitier, je vois sans ambiguïté une tache blanche dans la case en bas à gauche, au sommet de la cheminée de la CPCU d'Ivry sur Seine ...

Je continue à m'approcher et je découvre 4/5 traces de fientes blanches sur fond noir, témoignage d'une présence,  puis le capuchon d'un pélerin ...

Enfin, à 14h26, il n'y a plus un ... mais deux pélerins ... un couple ?

Je repars heureux comme c'est pas possible.

Dois-je en parler ou pas ?