Voici un extrait de wikipedia :
La guêpe à galle commune apparaît chaque année sous deux formes, dont l'une se reproduit de façon bisexuée, l'autre par parthénogenèse. Après l'accouplement, l'été, l'insecte femelle pond ses œufs sur les feuilles d'un chêne.
Puis les larves, longues de 2 mm, entretiennent le développement de galles sous les feuilles. Chacune de ces galles, qui prend souvent une teinte rouge, abrite une seule larve, qui passe au
stade de chrysalide. En hiver, de la chrysalide émerge toujours un insecte femelle, qui perfore la paroi
de la galle d'un petit orifice; au printemps, elle pondra des œufs non fertilisés sur les bourgeons d'un chêne. Une galle se forme là encore, très différente: sa taille n'est que de deux ou trois millimètres, et elle est couverte de filaments roux.
Entre mai et juin, des guêpes sexuées naissent de ces galles : elles sont plus petites que celles écloses l'hiver. Un nouveau cycle peut recommencer.
On croyait naguère que les sujets sexués et non sexués représentaient deux espèces d'insectes différentes (« Cynips quercusfolii » et « Spathegaster taschenbergi »).
L'image ci dessous représente donc la Galle automnale dont sortira une femelle à reproduction parthénogénétique ; c'est à dire qui pondera des oeufs non fertilisés dont sortiront les individus sexués.
Une autre manière de le dire, avec cet extrait des pages d'insectes-net.fr consacrées (entre autre) à la grande variété des Galles du Chêne :
Cynips quercusfolii
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- Ces galles atteignent 20 mm de diamètre, et elles sont fixées sur les nervures, à la face inférieure des feuilles. Elles comportent une logette centrale où l'insecte se développe. A l'automne les feuilles tombent, et les galles avec. De ces dernières sortiront des femelles parthénogénétiques qui vont pondre dans les bourgeons. Il s'ensuivra de petites galles qui en mai-juin donneront des individus sexués, eux-mêmes très petits. Après accouplement les femelles pondront dans les nervures, donnant ainsi "naissance" à de nouvelles galles globuleuses, autrement dit à la génération hivernale du Cynips quercusfolii. Là encore on observe donc 2 types de galles, 2 localisations différentes, et 2 générations d'insectes, la sexuée étant printanière, et la parthénogénétique hivernale.
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